Conversations et Controverses
La médiation n’aura pas lieu, un point c’est tout ?
Quand il est saisi, le médiateur ne sait pas encore si une médiation pourra avoir lieu. Il va dans la plupart des cas échanger avec les parties pour voir si elles y sont chacune favorables, si elles y sont prêtes, si la situation s’y prête. Il vérifie que les conditions d’une médiation sont réunies.
Lorsqu’une médiation n’est pas possible, que peut dire le médiateur, au regard de son devoir de confidentialité, à qui et pourquoi ? Que peut-il faire ? Comment accueillir la déception, la frustration, l’inquiétude des parties, du mandataire, et celles qu’il peut ressentir lui-même ?
Qu’est-ce qui se joue dans cette situation délicate, vécue souvent comme un échec et parfois comme une étape supplémentaire dans l’escalade du conflit ? Y a-t-il un possible pour le médiateur, avec quels points d’attention ?
Isabelle Jues, médiatrice dans le domaine de la famille et des successions, Accalmie
et
Laure Veirier, médiatrice généraliste et dans le champ du travail, Interstices